Message de Noël

Gorze, Noël 2018
Chers amis,
Dans l’Evangile de Jean, le Christ dit :
« Celui qui me contemple, contemple Celui qui m’a envoyé. » (Jean 12.45) et un peu plus loin « qui me voit, voit le Père » (Jean 14.9)
Ces paroles de Jésus prennent un relief particulier en ce temps de Noël où nous contemplons dans nos églises soit l’icône de la Nativité, soit la crèche. En regardant ce bébé qui repose dans une mangeoire, nous voyons certes Jésus, mais, selon Sa parole, nous contemplons aussi le Père, Celui qui l’a envoyé !
L’image que nous avons du Père, culturellement en tous cas, est ici anéantie, balayée ! Que répondraient Michel Ange et bien d’autres artistes à cette confrontation étonnante entre la parole du Verbe de Dieu et leurs œuvres ?
Dieu est souvent bien loin des conceptions que nous avons de Lui. « Ô Toi l’Au-delà de tout », Tu es l’Être infini, le Créateur, le Tout-puissant et aussi cet être pauvre, humble, extrêmement fragile et abandonné !
« Un silence profond enveloppait toute la terre et la nuit était au milieu de sa course, quand ton Verbe tout-puissant, Seigneur, quitta son trône royal et descendit des cieux. »
Chers amis, c’est cette contemplation devant votre icône de la Nativité ou devant votre crèche que je vous souhaite pour ces fêtes de Noël.
Il ne s’agit pas ici bien sûr de réfléchir, mais de faire silence et de contempler le paradoxe divin. N’est-ce pas une des meilleures façons de Le faire naître en nos cœurs ?
Que la bénédiction de Celui que nous contemplons en ce jour descende sur nous tous !
Avec toute mon affection en Christ.
Père Pascal