Jésus chez les ploucs
Matthieu 8, 1 à 13
Quand il fut descendu de la montagne, des foules nombreuses se mirent à le suivre.
Or voici qu'un lépreux s'approcha et se prosterna devant lui en disant : " Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. "
Il étendit la main et le toucha, en disant : " Je le veux, sois purifié. " Et aussitôt sa lèpre fut purifiée.
Et Jésus lui dit : " Garde-toi d'en parler à personne, mais va te montrer au prêtre et offre le don qu'a prescrit Moïse : ce leur sera une attestation. "
Comme il était entré dans Capharnaüm, un centurion s'approcha de lui en le suppliant :
M" Seigneur, dit-il, mon enfant gît dans ma maison, atteint de paralysie et souffrant atrocement. "
Il lui dit : " Je vais aller le guérir. " -
" Seigneur, reprit le centurion, je ne mérite pas que tu entres sous mon toit ; mais dis seulement un mot et mon enfant sera guéri.
Car moi, qui ne suis qu'un subalterne, j'ai sous moi des soldats, et je dis à l'un : Va ! et il va, et à un autre : Viens ! et il vient, et à mon serviteur : Fais ceci ! et il le fait. "
Entendant cela, Jésus fut dans l'admiration et dit à ceux qui le suivaient : " En vérité, je vous le dis, chez personne je n'ai trouvé une telle foi en Israël.
Eh bien ! je vous dis que beaucoup viendront du levant et du couchant prendre place au festin avec Abraham, Isaac et Jacob dans le Royaume des Cieux, tandis que les fils du Royaume seront jetés dans les ténèbres extérieures : là seront les pleurs et les grincements de dents. "
Puis il dit au centurion : " Va ! Qu'il t'advienne selon ta foi ! " Et l'enfant fut guéri sur l'heure.
Homélie du Père Francis Dekeyser
Origine du mot "plouc"
Ne parvenant plus à vivre de leur terre, de nombreuses familles paysannes bretonnes tentent leur chance sur Paris à la fin du xixe siècle, la capitale accueillant près de 200 000 Bretons à la veille de la première Guerre mondiale.
Rustres et parlant mal le français, les Parisiens les regardent avec condescendance mais ils constituent une main d'œuvre bon marché (cocher pour les hommes, servantes pour les femmes). Il semble que ce soient les Parisiens qui les aient surnommés ainsi, en référence aux nombreuses localités dont le nom commence par « plou » (qui signifie « paroisse » en breton) existantes en Bretagne et dont une partie de ces exilés était originaire.
Source Wikipedia